Compostelle Espagne

ESPAGNE | De RONCEVALLES à ZUBIRI

COMPOSTELLE – LA TRAVERSÉE DES PYRÉNÉES (SUITE)

EN ESPAGNE : DE RONCEVALLES  À ZUBIRI

 

Première halte espagnole, Roncevalles (ou Ronceveaux), sanctuaire et hôpital à partir du XIIème Siècle, a toujours été une étape majeure des pèlerins vers Compostelle.

 

C’est aussi un lieu chargé d’histoire, associé depuis des siècles à Roland, chevalier de France et neveu de Charlemagne, vaincu avec son armée en 778 par les Basques et les Sarrasins dans la vallée des Ronces.

La Colegiata de Santa Maria, la Capilla de Santiago, le Silo de Carlomagno et sa crypte font partie des incontournables à visiter dans cet endroit emblématique  et haut-lieu du CAMINO FRANCÈS.

Nous sommes ici, coté espagnol, à environ 800 km de la cathédrale de Santiago sur ce CAMINO FRANCÈS, appelé aussi « Chemin des Français » parce qu’emprunté au Moyen Âge par tous les pèlerins d’Europe qui traversaient d’abord la France pour rejoindre l’Espagne.

 

Une longue mais belle étape – 27 km – attend les randonneurs jusqu’au petit bourg de Zubiri, presque toujours en descente. Des forêts denses, des pâturages et de nombreux petits villages typiques bordent cet itinéraire dans les contreforts pyrénéens.

 

On entre à Zubiri en franchissant le Puente de la Rabia – ou Pont de la Rage -, un vieux pont médiéval sur le Rio Arga : en effet, on croyait autrefois que les animaux atteints de cette maladie étaient guéris après avoir traversé trois fois ce pont …

 

COMPOSTELLE AVEC EURO-RANDO ? POURQUOI PAS VOUS ?

 

 

FRANCE et ESPAGNE | LA TRAVERSÉE DES PYRÉNÉES

VERS COMPOSTELLE – LA TRAVERSÉE DES PYRÉNÉES

DE ST-JEAN-PIED-DE-PORT (France) À RONCEVALLES (Espagne)

 

C’est une étape exigeante de 26 km à ne pas prendre à la légère : de St-Jean-Pied-de-Port (200 m d’altitude), 19 km de montée jusqu’au col de Lepoeder (1430 m), puis 7 km de descente assez raide jusqu’àu village de Roncevalles (950 m).

Bien que de nombreux randonneurs la parcourent en une journée, nous avons choisi une autre formule permettant de répartir l’itinéraire sur deux jours.

 

 

 

PREMIER JOUR :

À pied et à son rythme, la très raide montée qui conduit, sur 8 km, au refuge d’Orisson : un effort récompensé par un panorama grandiose.

 

 

Puis revenir à St-Jean, en utilisant une navette ou taxi pour y séjourner une deuxième nuit.

 

 

 

DEUXIÈME JOUR :

Utiliser de nouveau navette ou taxi pour retourner au refuge, puis continuer le parcours à pied sur 18 km jusqu’à Roncevalles.

Si montées et descentes caractérisent de nouveau cette portion d’itinéraire, les paysages époustouflants des Basses-Pyrénées y sont aussi au rendez-vous.

Choisir cette formule permet à la fois de profiter largement des panoramas et de disposer de suffisamment de temps pour visiter St-Jean et vivre son ambiance bien particulière. C’est en effet le haut-lieu de rassemblement de milliers de randonneurs en route vers Santiago de Compostelle qui doivent donc maintenant franchir les Pyrénées pour rejoindre le chemin espagnol.

La vieille ville médiévale et l’imposante forteresse méritent aussi qu’on s’y attarde.

 

COMPOSTELLE AVEC EURO-RANDO : POURQUOI PAS VOUS ?

Compostelle, Espagne, Voyage accompagné camino del Francès

COMPOSTELLE : FRANCE ET/OU ESPAGNE ?

COMPOSTELLE : LES DEUX CHEMINS MYTHIQUES

ART 02 – COMPOSTELLE : FRANCE ET/OU ESPAGNE ?

Conséquence d’une longue tradition de pèlerinage, on recense des chemins de Compostelle dans tous les pays d’Europe. Toutefois, les plus connus et fréquentés se situent en France et en Espagne.

 

En France d’abord : avec sa frontière commune avec l’Espagne et sa situation géographique centrale, la France a toujours été un carrefour en direction de Compostelle où se rejoignaient tous les chemins en provenance des pays voisins.

En Espagne ensuite, où se trouve la cathédrale de Santiago, destination finale de tous les pèlerins d’Europe au Moyen Âge qui traversaient obligatoirement la France pour s’y rendre.
Ainsi sont nés dans ces deux pays de grands chemins principaux où marchent encore des pèlerins mais aussi et surtout une majorité de randonneurs venus du monde entier et adeptes du RANDO-TOURISME.

Parmi les nombreux chemins existants, deux d’entre-eux retiennent surtout l’attention : le CHEMIN DU PUY (France) et le CAMINO FRANCÈS (Espagne). D’une longueur de près de 750 km chacun, se rejoignant à la frontière au pied des Pyrénées,  ce sont les deux itinéraires « mythiques » à travers la France et l’Espagne, vers Santiago de Compostelle. Ces deux chemins sont aussi aujourd’hui le choix favori des « jacquets », celles et ceux qui marchent vers Compostelle, pèlerins ou randonneurs, sur ces chemins de St-Jacques.

 

L’expérience « Compostelle » vous attire ? 
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COMPOSTELLE : PÈLERINAGE OU RANDO-TOURISME ?

PARTIR VERS COMPOSTELLE AUJOURD’HUI …

ART 01 – COMPOSTELLE : PÈLERINAGE OU RANDO-TOURISME ?

Longtemps associés uniquement à un pèlerinage, les Chemins de Compostelle sont devenus au fil du temps des sentiers majoritairement utilisés par des randonneurs aux motivations plus profanes.

S’il est vrai qu’on y rencontre encore aujourd’hui des « pèlerins convaincus » en route pour des raisons spirituelles, la plupart des randonneurs empruntent maintenant ces chemins pour des motifs tout à fait différents : attrait du tourisme régional loin du tourisme de masse, rencontre avec l’habitant, retour aux sources en voyageant à pied et bienfait pour la santé par la marche n’en sont que quelques-uns …

La plupart de ces Chemins de Saint-Jacques sont dotés aujourd’hui, au grand plaisir des randonneurs, de solides infrastructures : un excellent balisage des sentiers, des hébergements variés, une restauration de qualité et des transports locaux adaptés sont au rendez-vous sur ces itinéraires jalonnés de vestiges historiques et menant tous à la Cathédrale de Santiago, but ultime des pèlerins du Moyen-Âge.

Nul n’a besoin aujourd’hui, sauf par goût très personnel, de partir lourdement chargé et de dormir à la belle étoile ! Avec un simple petit sac de jour, bagages transportés et logements confortables en demi-pension, il suffit de choisir un itinéraire et de se mettre en route …

Vous aimez marcher  sans transformer votre randonnée en expédition ?
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VERS COMPOSTELLE … LE PUY-EN-VELAY À AUMONT-AUBRAC (5)

JOUR 5 : DU VILLERET D’APCHIER À ST-ALBAN (18,5 km)

Collines et vallons façonnent le paysage sur ce plateau rocailleux des hauteurs de la Margueride. Cette étape se déroule pour nous par un temps grisâtre et ponctué d’averses. Mais « randonner », c’est aussi accepter les caprices de la météo et conserver sa bonne humeur.

LE DOMAINE DU SAUVAGE

LE DOMAINE DU SAUVAGE

Le Domaine du Sauvage, un des attraits de ce parcours selon les guides touristiques, est une ancienne domerie templière fondée en 1198. Ce bâtiment-hôpital, conçu à l’époque pour recevoir, nourrir et soigner les pèlerins de passage, abrite aujourd’hui un gîte d’étape où l’on peut passer la nuit et se restaurer. Décevant toutefois! Un mélange pas vraiment harmonieux de vestige du temps passé et de modernisme au goût du jour ! Seul le panorama dans ce col désert vaut une mention. Non loin de là, une fontaine du XIIème siècle et une chapelle dédiées à Saint-Roch, le saint patron des pèlerins, méritent un court arrêt.

LA FONTAINE ST-ROCH

LA FONTAINE ST-ROCH

Caprice du temps aidant, cette étape ne serait certainement pas restée gravée dans nos mémoires si nous n’avions pas passé ce jour-là une soirée riche en rencontres.

Ferme-étape, la CROIX DU PLO au Rouget dispose de deux types d’hébergement distincts : un bâtiment avec chambres-confort où nous avions réservé et un gîte avec chambres et sanitaires partagés, chaque endroit disposant d’une cuisine et d’une salle-à-manger. Nos hôtes ne servent pas à table mais ont préparé un repas complet qu’ils livrent à leurs invités pour le souper : c’est une formule que l’on retrouve de temps à autres en randonnée, qui laisse les randonneurs entre-eux et où tout le monde met avec plaisir la main à la pâte pour dresser le couvert, réchauffer les plats et naturellement ranger et débarasser la table. Nous acceptons bien volontiers l’offre du propriétaire de partager ce repas avec les randonneurs du gîte plutôt que rester dans « nos appartements ».

LE GÎTE " LA CROIX DU PLO '' AU ROUGET

LE GÎTE  » LA CROIX DU PLO  » AU ROUGET

Nous sommes douze personnes à table ce soir-là dont trois d’entre-elles sont en route pour rejoindre Santiago à environ 1500 km de distance : en chemin depuis plusieurs jours, un pasteur protestant qui marche depuis l’Allemagne et deux jeunes randonneurs qui arrivent de Suisse. De passage également, une québecoise qui a commencé son périple cinq jours plus tôt au Puy-en-Velay, deux couples de français à la retraite, deux « randonneuses » avec qui nous marchons de concert depuis hier et nous mèmes.

C’est une règle non-écrite sur les Chemins de Compostelle : les motivations du voyage sont propres à chacun et il est de bon ton, sans poser de questions trop personnelles, de laisser chacun décider s’il désire les partager ou non. Sauf pour les deux couples de retraités et nous-mèmes qui souhaitions simplement randonner sur une courte période, les motivations peuvent être toutefois bien différentes.

EN CHEMIN VERS ST-ALBAN

Pour le pasteur, c’est un voeu qu’il concrétise et, en cours de route, l’occasion d’une réflexion sur son sacerdoce. Un bel exemple d’ouverture : protestant, il a choisi un pélerinage catholique!

Pour les deux jeunes suisses, c’est un défi d’endurance et ce n’est pas leur première expérience : travaillant généralement une année complète pour économiser, ils prennent par la suite une année sabbatique pour parcourir le monde à pied. Gestion de leurs finances oblige, ils dormiront gratuitement au gîte à l’invitation du propriétaire et tout à l’honneur de ce dernier.

Notre québécoise de Trois-Rivières, randonneuse solitaire, est en route pour cinq à six semaines, elle ne sait pas. Elle aussi à pris un congé sabbatique, laissant conjoint et enfants au pays : on comprend assez vite qu’elle veut profiter de cette période pour faire le point sur sa vie familiale et professionnelle.

Quant à nos deux « randonneuses », celles avec qui nous partageons récemment la route, ce sont deux amies de longue date. L’une d’elles, qui vient de connaître une période deuil très difficile, a enfin accepté de suivre son amie dont le but essentiel est de lui redonner goût à la vie. Un bel exemple d’amitié.

Cette soirée est restée un moment fort de notre séjour … Est-ce-que marcher vers Compostelle, sur les traces de milliers de pèlerins, invite plus qu’ailleurs à la réflexion? Sans aucun doute … Que l’on soit croyant ou non, Compostelle demeure un pèlerinage : religieux pour les uns, retour aux sources en se déplaçant à pied pour les autres et finalement pour tous un retour sur soi en cours de route, lors de moments privilégiés où l’on est seul avec soi-mème en mettant un pied devant l’autre … À chacun son chemin!

 

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